Notre rythme est bien pris, j'ai l'impression d'être partie depuis des mois. Les premiers jours, pas de photos, pas d'écrits, j'avais besoin de m'imprégner des premières sensations, de vivre pleinement les premiers moments et notre organisation qui se dessinait au fil des heures et des jours. En plus de cela, aucun moment de répit avant aujourd'hui, pas le temps d'écrire, de lire ou de téléphoner. Mes jours sont très remplis, ils comptent :
- environ 5 heures de montage et démontage du campement (qui inclut dans le désordre pose et dépose de la clôture, aller chercher de l'eau, laver le linge, montage de la tente, préparation du repas, vaisselle etc.)
- 3 heures de marche en moyenne, sans compter les poses éventuelles
- 1 heure de réparations diverses et variées (tente, bât, remorque)
Mes muscles se renforcent progressivement, je fais beaucoup de travail physique (je ne parle pas de la marche, qui n'en ai pas) et suis fatiguée à ce niveau-là. Je ne sais pas si je pourrai tenir longtemps ou si je vais m'habituer. Il faudrait que je trouve un compagnon de voyage pour m'aider. Bâter et débâter Ugo sont physiquement éprouvants pour moi. J'ai déjà allégé presque de moitié mon chargement car je m'épuisais à soulever les sacoches plusieurs fois par jour et les transporter du lieu de débâtage à la tente.
Au bout de 8 jours de marche quotidienne, j'ai décidé de faire une pose aujourd'hui pour goûter à un autre rythme, moins physique et reposer Jean-Maurice et Ugo. J'ai pu faire une sieste , ce qui ne m'étais pas arrivé depuis des lustres ! Je dois souligner que mon sommeil n'est pas profond : je veille à ce que les enfants n'aient pas trop chaud ou trop froid, qu'Ugo soit toujours près de nous etc.
Cette semaine fut si intense que j'ose dire qu'il nous est, à peu de choses près, arrivé en une semaine ce qui peut arriver à un voyageur en une année ! Nous sommes maintenant parés à tous les aléas d'un tel voyage : la remorque qui casse, chemin impraticable (à dételer la remorque 10 fois dans une journée !), Ugo qui fugue dans la nuit ... bref, ce fut vraiment intense ! Et c'est le jeu du voyage !
|
Un exemple de chemin impraticable |
|
Un arbre en travers du chemin ! |
|
L'état des chaussures d'Alféda ! |
|
Les miennes ! |
|
Et un pneu crevé ! |
|
Soudure cassée, ressoudée par un pro : c'est lui qui a fabriqué la soucoupe volante de la soupe aux choux ! On peut faire de drôles de rencontres en voyage ! |
|
Réparation de fortune du système d'attelage, en attendant mieux ... |
C'est avec un immense plaisir que l'on a pu vous accueillir lors de votre passage dans notre camping. Nous vous souhaitons tout plein de bonnes choses pour la suite de votre aventure. Nous ne manquerons pas de retourner sur votre blog et ainsi voir où le vent vous à mené. Valérie et Bernard
RépondreSupprimerC'est avec un immense plaisir que l'on a pu vous accueillir lors de votre passage dans notre camping. Nous vous souhaitons tout plein de bonnes choses pour la suite de votre aventure. Nous ne manquerons pas de retourner sur votre blog et ainsi voir où le vent vous à mené. Valérie et Bernard
RépondreSupprimerMerci à vous pour votre accueil !
RépondreSupprimerCorinne
Coucou,
RépondreSupprimerJe vous adresse de gros bisous à tous les trois suite à notre rencontre de ce jour, sur la route de Parentis en Born.
Un câlin pour Ugo sur le museau.
Merci pour ce moment partagé.
Jojo "des bouteilles d'Abatilles et des nounours en chocolat..."